Le filigrane est un artisanat traditionnel de cour par lequel on fait des articles artistiques sur la base de l'or, de l'argent et d'autres matériaux, avec des pierres précieuses ou des perles mosaïquées ou tressées. Le processus est compliqué et exquis, généralement divisé en huit techniques : pincer, remplir, assembler, souder, tasser, superposer, tisser et tresser, avec des formes belles, des motifs variés et des caractéristiques artistiques traditionnelles. Les produits de filigrane se composent généralement de deux catégories : objets tressés par de fins fils d'or ou d'argent et ustensiles martelés de lames d'or ou d'argent avec des pierres précieuses et perles mosaïquées.
Ayant une longue histoire, cet artisanat est apparu dès la période des Printemps et Automnes, et a atteint un niveau élevé sous la dynastie des Ming. Après la dynastie des Qing, le filigrane avait un plus grand développement, et les produits étaient connus à la maison et à l'étranger. Les filigranes de Beijing et du district autonome Hui de Dachang dans la province du Hebei sont distingués et les plus célèbres dans l'industrie.
Le filigrane de Beijing est fort en tressage et superposition, et des plumes bleu vert du martin-pêcheur sont souvent collées sur les articles d'or ou d'argent pour améliorer l'effet artistique. La plupart des artisans du filigrane de Beijing vivent à Tongzhou. Établie en 1958, l'usine du filigrane de Beijing est le principal fabricant des articles de filigrane dont la plupart sont exportés. À la fin des années 1980, les exportations de l'usine ont chuté et la mosaïque est tombée en décadence. En 2002, l'usine de filigrane de Beijing a déclaré faillite. Maintenant, dans l'absence de successeur, de nombreuses techniques de l'artisanat de filigrane de Beijing ont été perdues.
Les techniques du filigrane du district autonome Hui de Dachang de la province du Hebei commençaient à émerger sous la dynastie des Han. Pendant le règne de l'empereur Yongle de la dynastie des Ming (ZHU Di) transféra la capitale à Beijing, et les artisans en or et en argent des territoires de l'Ouest se déplacèrent également vers le nord et s'installèrent dans l'agglomération de l'ethnie Hui de Dachang. Ils apportèrent des motifs et de l'artisanat persans traditionnels, haussant le filigrane à un nouveau niveau. Entre les dynasties Ming et Qing, le filigrane de Dachang a recueilli son développement rapide et les produits ont été approuvés par la cour comme le tribut. Le processus du filigrane de Dachang est complexe et comporte plusieurs procédés : conception, ajout de matériau, production de la base, dessin, esquisse, fabrication de fil, collage de fil, soudage de fil, traitement avec de l'acide fort, lavage, sélection de pierres, mosaïque, assemblage, dorage, argenture, etc. Avec des formes variées, des motifs riches, la fabrication sophistiquée, elle a une grande valeur artistique. Dans le passé, l'artisanat de filigrane de Dachang était transmis du père au fils, puis du maître au disciple. Le grand maître en sculpture et mosaïque mongoles sur l'or, MA Zuowen, décédé, avait amené ses disciples à fabriquer « Le Palais du Potala », « Le Sceau d'or du 12e Panchen-lama » et d'autres articles célèbres du filigrane.
Lieu de visite : Musée d'art des huit artisanats merveilleux de Beijing (Museum of Eight Palace Handicrafts of Beijing)
Métro : Prendre la ligne 1 et descendre à la station Pingguoyuan pour sortir par les sorties B ou C, et puis prendre le bus 527 et descendre au stop Moshikou Dongli, rebrousser environ 50 mètres (vers le sud) et tourner à droite à la vue des feux de circulation (rue de Moshikou) pour marcher 200 mètres à l'ouest. Le musée est au nord de la route (en face de la porte nord de Beijing No. 9 High School).
Adresse : 20, rue de Moshikou, district de Shijingshan, Beijing